This is mine, the one I posted on Canoe.
Brillant, sensible, tragique. Du cinéma très intelligent, déjà pour moi un classique du 7e art. Bravo Ang Lee! De cet excellent scénario dont personne ne voulait, il en a tiré un pur bijou. Bravo à toute l'équipe. Les acteurs sont tous excellents (Heat Ledger est miraculeux), la photographie géniale, la trame sonore simple et très belle. Ce film et sa musique me hantent depuis que je l'ai vu. En passant, çà m'a réconcilié avec la musique country... faut le faire! Le jour où je l'ai vu, miracle... la salle était des plus receuillie et silencieuse, c'est bon signe. Enfin, c'est très réducteur de qualifier ce film de "western gay", allez le voir les yeux et le coeur grand ouverts, à mon humble avis, un grand chef d'oeuvre du cinéma de ce 21e siècle. J'irai le revoir.
10/10
28-12-2005 - Pierre - âge :(36-49)
It is indeed a great masterpiece, Ang Lee's I guess...but all thankx to Annie Proulx and the work done to the script!
Thankx for sharing all this Pierre
Although I don't read French
Roman The Vern
"Le Secret de Brokeback Mountain" : à l'Ouest, un amour impossible
LE MONDE | 17.01.06
Quote"Le Secret de Brokeback Mountain" : à l'Ouest, un amour impossible
LE MONDE | 17.01.06
Sob! :-\
Very moving review.
Thanks for the translation to come froggy.
Thankx Stephan!
btw...very nice Cover! ;D
La finesse du film d'Ang Lee touche è l'universel, au-delà même de l'histoire d'amour homosexuelle. La droite s'est retrouvée, cette fois-ci, désarmée. La suite de l'histoire du film s'écrira le soir de la cérémonie des oscars, où le Tout-Hollywood pourra s'afficher plus gay-friendly que jamais sur le fameux tapis rouge de la montée des marches.
You guy's have really got me crying after reading all the articles written in French, it touched home, after all my first language is French. You have done this forum a great honor in posting these articles. Thank You, now I need to blow my nose and wipe my tears off my faces
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Found on allocine.fr
Alors, Hollywood a-t-il fait son coming-out ? Rien n'est moins sûr d'après Ian McKellen, l'interprète du personnage de Gandalf dans la trilogie du Seigneur des anneaux , connu pour avoir publiquement affiché son homosexualité. L'acteur a dénoncé l'attitude homophobe qui, selon lui, règne à Hollywood envers les acteurs gays. Lors du discours d'ouverture du Festival de Berlin , il a salué le film Brokeback Mountain et a déclaré qu'Hollywood devrait adopter une attitude plus tolérante en ce qui concerne les préférences sexuelles des acteurs, et prendre exemple sur Broadway.
Beaux mecs!
(https://ennisjack.com/forum/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fi50.imagethrust.com%2Fi%2F289284%2F01oscars.jpg&hash=b19fe17955c2c7f08d0fbd87e7b4c20d901219c9)
Beaux mecs!
chameau, so proud of you. An URL image post, well done. Thanks for the beautiful post. Where is it from?
Beaux mecs!
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Sorry Cham, but I second that..that's impressive! :D
Le secret de Brokeback Mountain, l'histoire d'amour interdite entre deux cow-boys dans l'Amérique profonde des années 60, est en tête pour les oscars avec huit nominations. Dont meilleur film, meilleur metteur en scène pour Ang Lee... Une première. Un western gay ne choque plus personne ?Source: http://www.liberation.fr/ (http://www.liberation.fr/)[/color]
Pas si facile. Brokeback Mountain a été produit par Focus, la branche «art et essai» du studio Universal. Mais jamais, jamais, le studio Universal n'aurait lui-même produit ce film. Et on veut bien le sortir sous le sigle «Focus» mais pas sous le label «Universal». C'est encore un sujet trop sensible pour les studios, cela leur fait peur. Universal aurait craint un appel au boycott lancé par les lobbies des millions d'électeurs d'extrême droite, ce qui est arrivé à Disney en 1995 : Miramax, alors filiale de Disney, avait acheté Priest, un film anglais sur un prêtre homosexuel. Disney, le bon studio des familles, s'est retrouvé inondé de lettres de haine, menacé de boycott de ses dessins animés et ses parcs d'attraction. Les frères Weinstein, fondateurs de Miramax, qui avaient pour philosophie et pratique que toute publicité est utile, qu'elle soit bonne ou mauvaise, là, ont dû reculer. Pour Priest, et aussi pour un autre film sulfureux, Kids, qu'ils ont dû racheter à Disney et sortir sous une autre étiquette.
Quant aux gays, Universal avait déjà refusé en 1998 de distribuer Happiness, comédie anglaise produite par Good Machine (qui est devenue Focus) où un pédéraste était présenté d'une façon plutôt sympathique et, en plus, il y avait une scène de masturbation à la fin. C'est October, autre filiale d'Universal, qui a sorti le film. Dans le cas d'Ang Lee, il s'agit d'un grand cinéaste, d'un film très artistique, sensible et de très bon goût, produit par Focus, société très respectée à Hollywood : pour toutes ces raisons, Focus s'est senti assez protégée pour faire Brokeback Mountain. Mais cela a pris huit ans pour qu'Ang Lee puisse monter ce western gay, cela n'avait jamais été fait. Dans les années 80, il y avait eu quelques films gays, Philadelphia avec Tom Hanks, mais c'était plus sur le sida que sur l'amour et le sexe. Et Boys don't Cry, mais il ne s'agissait pas de l'amour entre hommes, l'héroïne était lesbienne. Curieusement, la droite chrétienne a décidé cette fois de ne pas manifester contre Brokeback Mountain. Ang Lee pense que c'est pour éviter de faire de la publicité au film, les conservateurs espéraient qu'il allait rester dans des circuits confidentiels. Erreur, c'est un succès commercial et les oscars vont rapporter en plus une vingtaine de millions de dollars.
On peut interpréter ce succès comme le recul des préjugés envers les homosexuels en Amérique avec la progression du mariage gay (légal dans l'Etat du Massachusetts, ndlr) et de l'union civile entre personnes de même sexe et se dire que les Américains deviennent plus tolérants. Ou constater que c'est un succès parce que c'est un très bon film avant d'être un western gay.
La saison des oscars n'a jamais été aussi politique : Brokeback Mountain, mais aussi Good Night and Good Luck, de George Clooney, flash-back sur le maccarthysme, Collision, de Paul Haggis sur le racisme à Los Angeles, le Munich, de Spielberg, sur le conflit israélo-palestinien... D'où vient ce réveil militant à Hollywood ?
Chine (Cinéma)Source: Tetu.com/ (http://Tetu.com/)
«Le secret de Brokeback Mountain» censuré en Chine
L'histoire d'amour entre Jack et Ennis, deux cow-boys dans l'Amérique des années 60, a peu de chance d'être vue en Chine. Le film Le secret de Brokeback Mountain a choqué l'instance de régulation chinoise qui a interdit le film sur tout le territoire. Le sujet reste encore très sensible en Chine. Pendant des semaines le réalisateur Ang Lee a tenté, en vain, de prier les autorités à plus d'ouverture concernant les questions relatives à l'homosexualité. Pour l'instant elles n'ont pas donné une suite favorable à sa requête. Pourquoi? Selon un communiqué, publié par l'agence de presse officielle Xinhua News, l'histoire de ce film serait «trop sensible». Deuxième possibilité, une censure vis-à-vis d'un cinéaste taiwanais pas très bien vu par les autorités. En Chine, Le secret de Brokeback Mountain fait néanmoins parler de lui. Si le film reste interdit en salle, les Chinois peuvent néanmoins se le procurer en DVD et de nombreux blogs vantent ses mérites. Au pays de la contrefaçon, le DVD est disponible depuis plusieurs semaines. À Pékin, la majorité de la communauté gay a déjà vu le film et organise régulièrement des séances privées: «C'est une manière pour nous d'organiser la résistance, raconte un gay. Rien ne peut nous empêcher de le voir ; de toute façon il circule déjà partout.» Officiellement il y aurait 40 millions d'homosexuels en Chine mais, selon les associations LGBT chinoises, le chiffre devrait être multiplié par deux.
par Christophe Nivele
Bush aime les cowboys mais n'a pas vu le western gay "Brokeback Mountain"Source: http://www.yahoo.fr
MANHATTAN (AFP) - Le président américain George W. Bush a admis lundi, très embarrassé, qu'il n'aimait pas la vie au ranch au point de se précipiter pour voir "le Secret de Brokeback Mountain", western à succès sur les amours contrariées de deux cowboys homosexuels.
M. Bush, qui avait accepté de répondre aux questions de l'assistance lors d'une réunion publique à Manhattan (Kansas, centre), a été visiblement pris au dépourvu quand un jeune lui a demandé s'il était allé voir "Brokeback Mountain" et lui a recommandé de le faire.
"Vous êtes vous-même propriétaire de ranch (...) Vous adoreriez. Vous devriez essayer", lui a lancé plaisamment le jeune homme, enhardi par le fait que M. Bush venait de prendre des accents personnels pour exprimer son affection pour sa femme après avoir évoqué la balance commerciale avec la Chine et le nucléaire iranien.
"Je ne l'ai pas vu. Je serai heureux de parler ranch, mais je n'ai pas vu le film. J'en ai entendu parler", a bafouillé le président et propriétaire d'un ranch au Texas, moitié déconcerté, moitié rigolard.
"J'espère que vous - vous savez - j'espère que vous allez retourner au ranch et à la ferme, voilà ce que je veux dire. Je ne l'ai pas vu", a bredouillé le président, très attaché aux valeurs familiales traditionnelles.]
Source : http://www.liberation.fr/
Epris au lasso
Avec "Le Secret de Brokeback Mountain", Ang Lee transforme un western viril en love story imparable : mélodrame homo sur fond de paysages majestueux
Résumé brutalement, l'argument d'Odete ressemblerait à quelque chose comme : Entre Wyoming et Texas, pendant près de vingt ans, deux cow-boys s'aimèrent d'amour tendre. S'il est possible de résumer L"e Secret de Brokeback Mountain" à la façon d'une fable, c'est que le film le permet, qui proclame qu'il vaut mieux être tolérant que le contraire. Bien que les combats pour la liberté d'autrui ne soient jamais gagnés, cette édification ne vaudrait pas mieux que le «courage» de certains gîtes ruraux qui se proclament gay friendly histoire d'augmenter leur chiffre d'affaires. Un soupçon de cette sorte pourrait planer sur Ang Lee qui a dû remarquer qu'au box-office du cinéma mondial, le motif de l'homosexualité aboie hors la niche commerciale d'un public strictement pédé. Par ailleurs, sans vouloir voir le mâle partout, on notera que l'homosexualité latente de bons nombres de westerns classiques (cf. "La Rivière rouge" de Howard Hawks où Monty Clift se déclare très impressionné par le gros calibre de son camarade) a inspiré, au point d'en faire un standard, une longue saga de pornos gays où, l'un dans l'autre, Butch Cassidy encule le Kid. Bref, l'idée d'un cow-boy Marlboro qui ne fumerait pas que des cigarettes est a priori aussi inédite et palpitante que l'annonce d'une réduction des tarifs SNCF pour les couples «modernes». Mais à l'écran, le film vaut heureusement beaucoup mieux que sa morale.
Avec cette adaptation d'une nouvelle d'Annie Proulx (1), Ang Lee empoigne deux mythes cofondateurs du cinéma hollywoodien : le western (école Anthony Mann) et le mélo (tendance Sirk). Et un nouveau genre donc, censé les bouleverser : le drame à pédés. Ce qui serait beaucoup pour un seul film si son point de vue était celui du recyclage roublard. Certes Jack (Jake Gyllenhaal) et Ennis (Heath Ledger), tout en jean et chapeau Stetson, sont deux jeunes cow-boys réglos. Mais en fait, plutôt gardiens de moutons que garçons vachers. Mais en réalité, plus ouvriers saisonniers dans l'Amérique des années 60, que pistoleros d'une nouvelle conquête de l'Ouest.
Tout au long de sa lente exposition, ce western fané est surtout un quasi-documentaire sur deux bourrins à cheval, prolos à peine articulés, misfits façon Huston, mendiant l'embauche auprès d'un régisseur sadique. Cette part de reportage (on y apprend l'âpreté des transhumances) ne faiblira pas sur la durée quand, élargissant son cadre, le film descend de sa montagne magique, Eden pour Adam et Yves, pour habiter le monde moins idyllique de quelques bleds country où la grégarité fait rage. Gardiens de moutons, Jack et Ennis deviennent de gentils agneaux qui se marient comme il faut et auront quelques enfants. Sans cesser de se revoir en pointillé pour des parties de campagne de moins en moins sexuelles et de plus en plus mélancoliques. Mais bien loin d'accabler les personnages «normaux» dans le rôle des vilains ou des imbéciles, Ang Lee leur donne sans cesse leur chance. Ainsi des épouses, Alma et Lureen, qui feignent l'innocence par crainte d'inquiéter leur posture étouffante de gentille ménagère. Comme dans un bon Fassbinder, la mortification sociale répond à la mortification sexuelle. Ce qui tendrait à prouver que l'homosexualité qui empoigne nos jeunes gaillards et les tiendra en alerte le temps d'une vie peu commune, n'est qu'un motif brodé parmi d'autres sur un canevas plus singulier. Comme si Ang Lee n'appuyait sur la pédale, sauf votre respect, que pour mieux envoyer valser son bolide dans un décor inédit. A l'image du paysage, qui, à tout bout de plan, est l'acteur principal de ce film contemplatif. Prairies et montagnes en hypercinémascope, exagérés en somme. N'était que la majesté du décor se délite sur la fin en une vieille carte postale, icône fripée d'une passion défunte, ultime pavane punaisée sur la cloison d'une caravane misérable.
Déni, et alors ?
Capturé au lasso de l'identification et du frisson sexuel à dégagement méditatif (Montaigne et La Boétie font du rodéo), on verse quelques larmes de compassion au spectacle de cette haine de soi. Mais elles sèchent vite au profit d'une intrigue autrement excitante. Au sortir de leur première nuit d'amour, filmée à la façon d'un pugilat, voire d'une tentative de meurtre, les deux jeunes gens se parlent. Le premier pour confier qu'il n'est pas pédé, le second pour avouer qu'il n'est pas pédé non plus. On peut sourire à ce déni. On peut aussi l'entendre autrement. Et si c'était vrai ? Et si c'était ça le secret caché dans la montagne ? Qu'on peut être amoureux, être dans cet état monstrueux, sans pour autant obtempérer à l'obligation rabat-joie de lui donner un sens unique.
Arrrgh! Me not happy when I read this! Also from La resse
http://www.cyberpresse.ca/article/20060303/CPSOLEIL/60303133/5643/CPARTS01
Philip Seymour Hoffman ne fait pas que mimer les tics de Capote, il assimile sa voix si affectée. Pas de surprise à ce que ce dernier soit grand favori, même si le jeu intérieur, étouffé de Heath Ledger, dans un rôle d’invention, lui vaut une horde de supporteurs à Hollywood. Un désavantage pour l’Australien : son âge. Le jeune Ledger aura un jour son heure, se dit-on. Après tout, Marlon Brando et James Dean n’ont pas été célébrés à la première occasion. Même que ce dernier, mort trop vite, ne l’a jamais été ! En offrant cinq nominations à Capote — signe que le film a été beaucoup aimé —, l’Académie a confirmé que Hoffman l’emportera.
Oscars 2006: «Le Secret de Brokeback Moutain» rate le sommet[/color]
On s'attendait à un raz-de-marée. On aura eu droit à une belle vague. Donné archi favori, surtout après le carton des Golden Globes, Le Secret de Brokeback Mountain est reparti avec trois statuettes. Malgré huit citations. Mais c'est Collision qui lui a raflé, à la surprise générale, le prix du meilleur film. Tout en lui cédant cependant le prix du meilleur réalisateur. Ang Lee a dédié le film à son père décédé, et à ceux qui luttent pour l'amour en général. Brokeback Mountain s'est aussi emparé des trophées de la meilleure adaptation et de la musique originale, mais les distinctions pour le meilleur rôle secondaire et le meilleur acteur lui ont échappé. Philip Seymour Hoffman, incarnation frappante de l'écrivain américain Truman Capote dans le film éponyme, a ravi à Heath Ledger la palme du meilleur acteur. Il avait déjà eu le Golden Globe pour ce rôle. Malgré une Felicity Huffman pour Transamerica qui la talonnait dans les pronostics, c'est Reese Witherspoon qui a décroché l'Oscar de la meilleure actrice, pour sa June Carter qui, dans Walk the Line, est la compagne du Johnny Cash joué par Joaquin Phoenix.
Récit de destins croisés sur fond de racisme quotidien à Los Angeles, Collision, parti avec six nominations, a coiffé ses rivaux pour le suprême hommage du meilleur film, mais aussi pour le scénario original et pour le montage. En nomination trois fois, notamment pour meilleur réalisateur et coscénariste pour Good Night, and Good Luck, George Clooney a remporté le titre de meilleur second rôle masculin pour son agent de la CIA dans Syriana. Le pendant féminin du meilleur second rôle a été attribué à Rachel Weisz, qui donnait la réplique à Ralph Fiennes dans The Constant Gardener.
La soirée, ultra rapide (3h30, un record), était animée pour la première fois par l'humoriste Jon Stewart. Un numéro en demi teinte (dans son speech d'entrée, il a noté, malicieux, que Capote et Good Night, and Good Luck étaient deux oeuvres qui montraient des journalistes inlassablement en quête de la vérité et qu'en cela, ils étaient des films d'une autre époque...). Mais il n'a pas été aussi virulent que dans le show télé qui l'a révélé, sur Comedy Central. Grand moment comique de la soirée, et clin d'oeil à Brokeback Mountain: Jon Stewart a démontré, dans un enchaînement d'extraits piquants, que les grands westerns, symboles de la virilité masculine, comportaient bon nombre d'allusions homosexuelles. Un montage qui rappela à beaucoup le célèbre The Celluloid Closet.
De son côté, la France peut être satisfaite: La Marche de l'empereur de Luc Jacquet a été désignée meilleur documentaire. Joyeux Noël, sur la trêve de Noël de 1914, durant la Première Guerre mondiale, est en revanche reparti bredouille dans la catégorie «Meilleur film étranger». C'est Tsotsi, d'Afrique du Sud, qui a raflé la mise.
Dans un communiqué, le président Neil G. Giuliano à la tête de l'Association Gay & Lesbian Alliance against defamation (GLAAD), veillant à l'image et à la représentation des gays et des lesbiennes dans les médias américains, a regretté que Brokeback n'ait pas décroché la récompense suprême, mais noté avec bonheur que l'Académie avait donné cinq prix à des films gay, lesbiens et transgenres et que cinq films avec des sujets lesbiens, gay, bisexuels ou transgenres avaient été en compétition pour pas moins de 21 Academy Awards. Une visibilité jamais atteinte dans l'histoire du 7e art US!
Les lauréats de la 78e édition des Oscars :
* Meilleur film: Crash
* Meilleur acteur: Philip Seymour Hoffman, Capote
* Meilleure actrice: Reese Witherspoon, Walk the Line
* Meilleur second rôle masculin: George Clooney, Syriana
* Meilleur second rôle féminin: Rachel Weisz, The Constant Gardener
* Meilleur réalisateur: Ang Lee, Brokeback Mountain
* Meilleur film étranger: Tsotsi, Afrique du Sud
* Meilleure adaptation: Larry McMurtry & Diana Ossana, Brokeback Mountain
* Meilleur scénario original: Paul Haggis & Bobby Moresco, Crash
* Meilleur film d'animation: Wallace & Gromit in the Curse of the Were-Rabbit
* Meilleure direction artistique: Memoirs of a Geisha
* Meilleure photographie: Memoirs of a Geisha
* Meilleur mixage son: King Kong
* Meilleur son: King Kong
* Meilleure musique: Brokeback Mountain, musique de Gustavo Santaolalla
* Meilleure chanson originale: It's Hard Out Here for a Pimp, de Jordan Houston, Cedric Coleman et Paul Beauregard, tirée de Hustle & Flow
* Meilleurs costumes: Memoirs of a Geisha
* Meilleur documentaire: La marche de l'empereur
* Meilleur court métrage documentaire: A Note of Triumph: The Golden Age of Norman Corwin
* Meilleur montage: Crash
* Meilleur maquillage: The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe
par Louis Maury
par Annette LEVY-WILLARD
LIBERATION.FR : lundi 06 mars 2006
Los Angeles, envoyée spéciale
"C'était, comme l'ont dit les journalistes de télés plantés sur le tapis rouge des Oscars devant le Kodak Theater, souriant de leurs gigantesques sourires impeccables, « une belle nuit à Hollywood .» Tout le monde était beau, élégamment dévêtu, couvert de diamants (quelques colliers de plus d'un million de dollars), et plein de bons sentiments : Hollywood allait changer le monde, nous disait avec émotion George Clooney, en compétition pour deux films politiques, «Syriana» qui se déroule dans un pays qui ressemble à l'Irak (pour lequel il gagne l'Oscar du meilleur second rôle) et «Good Night and Good Luck» qu'il a réalisé et raconte le temps héroïque où les journalistes résistaient au pouvoir politique. «Nous avons parlé du sida quand on n'osait pas en parler, des droits civiques quand ce n'était pas populaire… Je suis fier d'appartenir à l'Académie, je suis fier d'appartenir à cette communauté hollywoodienne », a-t-il lancé, son trophée à la main, après avoir rappelé qu'il avait déjà eu une autre décoration, tout aussi importante, il y a quelques années : celle de l'homme le plus sexy du monde. D'ailleurs le présentateur de la cérémonie, le très drôle Jon Stewart n'allait pas rater l'occasion en présentant le film : « Good Night and Good Luck …C'est comme ça que George Clooney termine ses soirées avec les filles… »
Avec de l'humour, certes, mais on se prenait au sérieux, on baignait dans le politiquement correct grâce à un quota raisonnable de blacks, de latinos, de blagues juives et de blagues anti-Cheney (même pas Bush) : « La chanteuse Bjork n'a pu venir parce qu'elle avait mis son costume d'oiseau et Dick Cheney lui a tiré dessus. » Et, bien sûr, puisque «Brokeback Mountain» était le grand favori, les blagues homos. D'ailleurs la cérémonie démarrait fort, avec Jon Stewart se réveillant le matin des Oscars pour découvrir – avec joie – qu'il est au lit avec George Clooney. Et, plus tard, semblant s'offusquer de ce détournement du western classique, il nous montre un montage de scènes parfaitement ambiguës de vieux westerns : du cow-boy qui caresse amoureusement la croupe de son cheval à celui qui brandit un revolver dans la bouche d'un autre en passant par les regards langoureux que se jettent Montgomery Cliff ou Rock Hudson, ancêtres des cow-boys gays.
Et puis, à la dernière minute, les 3.300 électeurs de l'Académie du cinéma américain, dans le secret de leurs maisons hollywoodiennes, ont reculé : à la case meilleur milm de l'année, ils ont sauté le «Munich» de Spielberg, le «Good Night and Good Luck», le «Capote», ont hésité longuement au-dessus de «Brokeback Mountain» pour finalement choisir «Crash» (Collision) de Paul Haggis. Le public du Kodak Theater et les millions de télespectateurs sont surpris : il n'y aura donc pas de happy end pour les cow-boys amoureux, donnés gagnants depuis des semaines, devenus des icônes nationales et internationales. «Brokeback» reçoit l'oscar du meilleur réalisateur pour Ang Lee et celui du meilleur scénario, mais est privé de la récompense suprême.
Pourquoi «Crash» et pas «Brokeback» ? D'abord parce que les Hollywoodiens habitent… Los Angeles. Et «Crash» part d'un accident de voitures – sujet qui leur est bien familier – pour suivre des histoires qui se croisent: deux flics – l'un est un homme noir, l'autre femme mexicaine –, un réparateur de serrures mexicain, deux jeunes braqueurs noirs, un méchant inspecteur de police blanc, un asiatique qui fait du trafic d'immigrés, une famille iranienne qui tient un magasin etc. Des personnages aussi cosmopolites que la ville de Los Angeles. Et un casting d'enfer pour un film à tout petit budget (6,5 millions de dollars): Matt Dillon formidable en méchant flic blanc, Don Cheadle le bon inspecteur de police black, Sandra Bullock la bourgeoise blanche flippée, le rappeur Chris «Ludacris» Bridges en jeune voyou noir.…
«Crash» veut évidemment dénoncer le racisme et le fait brillamment. Certes les habitants du Middle West n'auraient pas voté pour «Crash» mais ils n'auraient pas voté non plus pour «Brokeback Moutain» et, de toute façon, ces deux films n'arrivent jamais dans leurs cinémas de campagne. Enfin le distributeur de «Crash» a innové en envoyant 100.000 DVD à la communauté hollywoodienne, à toute l'industrie du cinéma américain.
Mais cette communauté hollywoodienne chère à George Clooney n'a pas pris trop de risques cette fois pour ces Oscars attribués à des petits films qui ne sont pas produits par les gros studios et « ont du contenu. » Ce n'est pas la transsexuelle jouée par Felicity Huffman qui gagne le trophée de la meilleure actrice mais la très clean Reese Weetherspoon («Walk the Line») qui, elle, peut faire battre le cœur de l'Amérique profonde. Pour équilibrer, soyons justes, Philip Seymour Hoffman a reçu l'oscar du meilleur acteur pour son rôle de Truman Capote, écrivain homosexuel. Ce n'est pas le film « explosif » palestinien, «Paradise Now», qui gagne celui du meilleur film étranger, mais «Tsotsi», film sud-africain plein de bonnes intentions. Ce n'est pas le documentaire sur les méfaits des hommes d'Enron qui gagne l'Oscar mais les moins dérangeants politiquement pingouins français («La Marche de l'empereur»).
Le palmarès a beaucoup énervé le célèbre critique du «Los Angeles Times-> http://www.latimes.com/]: «“Brokeback”, si cela vaut la peine de le noter, était d'une certaine manière le plus brutal des films dérangeants proposés à ceux qui votent pour les Oscars, écrit Kenneth Turan. Hollywood, bien sûr, n'a aucune obligation d'être une force progressive dans le monde (…) Mais le soir des Oscars, Hollywood aime à se taper sur l'épaule pour se féliciter du bien qu'elle fait dans le monde, seulement comme l'a montré la cérémonie de dimanche, c'est plus facile de se congratuler pour le bon boulot fait dans le passé plutôt que, justement, faire ce boulot dans le présent. »
Après toute les félicitations, congratulations et les habituels remerciements émus, la statuette dorée à la main – à ses parents, mais aussi à son agent, à son manager, et même son avocat…– la communauté hollywoodienne est remontée dans sa longue file de limousines, poursuivie par une flottille d'hélicoptères des télévisions, pour aller fêter cette très belle soirée."
it's even worst in French...thankx for posting, but I can't read it!
it's even worst in French...thankx for posting, but I can't read it!
Reporters here are not happy
"Crash, du Canadien Paul Haggis, la surprise des OscarsBen Stiller en collants verts, Tom Hanks terrassé par un groupe de musiciens, Mel Gibson s'exprimant en maya, Will Ferrell maquillé comme un grand brûlé, Lili Tomlin et Meryl Streep dans un duo à la manière de Robert Altman et Dolly Parton à ce point refaite qu'on en vient à oublier l'invraisemblable Cher."
Puis, au moment où on n'attendait plus rien, sinon le couronnement, maintes fois prédit, annoncé, expliqué, du film d'Ang Lee, voilà qu'il a été coiffé au fil d'arrivée par Crash, consacré meilleur film. S'il ne s'agissait pas de cinéma, on parlerait volontiers de coup de théâtre!
Quote"Crash, du Canadien Paul Haggis, la surprise des OscarsBen Stiller en collants verts, Tom Hanks terrassé par un groupe de musiciens, Mel Gibson s'exprimant en maya, Will Ferrell maquillé comme un grand brûlé, Lili Tomlin et Meryl Streep dans un duo à la manière de Robert Altman et Dolly Parton à ce point refaite qu'on en vient à oublier l'invraisemblable Cher."
Thank for post this one. You made me laugh !! ;D :-* ;DQuotePuis, au moment où on n'attendait plus rien, sinon le couronnement, maintes fois prédit, annoncé, expliqué, du film d'Ang Lee, voilà qu'il a été coiffé au fil d'arrivée par Crash, consacré meilleur film. S'il ne s'agissait pas de cinéma, on parlerait volontiers de coup de théâtre!
"Collision" sacré meilleur film aux Oscars, devant le favori "Brokeback Mountain"
Le film Collision du Canadien Paul Haggis a créé, dimanche, la surprise en remportant l'Oscar du meilleur film à Hollywood, Le Secret de Brokeback Mountain, donné grand favori, devant se contenter du prix du meilleur réalisateur pour Ang Lee.
Collision (Crash en version originale), entrelacs de destins dans le chaudron multiracial de Los Angeles, qui était nommé à six reprises, a remporté deux autres statuettes dorées : meilleur scénario original pour Paul Haggis et Bobby Moresco, et meilleur montage. Brokeback Mountain, l'histoire d'amour de deux cow-boys qui totalisait huit sélections, termine lui aussi avec trois récompenses : outre Ang Lee, ses scénaristes Larry McMurtry et Diana Ossana repartent avec l'Oscar de la meilleure adaptation et l'Argentin Gustavo Santaolalla avec celui de la meilleure musique originale.
"Ils s'appellent Ennis and Jack, a déclaré Ang Lee à la tribune en évoquant les deux principaux personnages de son film. Ils nous ont appris tellement de choses, pas seulement au sujet les homosexuels dans notre société, mais surtout sur la grandeur de l'amour lui-même."[/b]
Thanks for all the articles, chameau, Lost_Girl. Though I wasn't looking out for anything in the French press, I'm glad there have been some people voicing their surprise.
Stephan
Moulin Rouge vient de lui échapper. Il a terminé troisième (trop jeune, pas assez connu) derrière Ewan McGregor et ... Heath Ledger!
Quelques reportages télés passés sur la télé française lors de la sortie de BBM :
http://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/10199/sgv/diff/videotheque/info/videoscinema/B93B8_cinema_brokeback_mountain_20060115.wmv#0;1.000;0;0;1:2;2:2
http://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/10199/sgv/diff/videotheque/info/VIDEOSJTs/2005/decembre/29/20h/9F162_western_gay.wmv#0;1.000;0;0;1:2;2:2
http://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/10199/sgv/diff/videotheque/info/videoscinema/F3B51_cinema_brokeback_moutain_20060115.wmv#0;1.000;0;0;1:2;2:2
Moulin Rouge vient de lui échapper. Il a terminé troisième (trop jeune, pas assez connu) derrière Ewan McGregor et ... Heath Ledger!
:o :o :o :o :o :o
Ca ne prouve qu'une chose : BBM is the best! :D
??? Fun with Dick and Jane
n'importe quoi, ce film est une merde :-X
??? Fun with Dick and Jane
n'importe quoi, ce film est une merde :-X
jamais entendu parler ! ???
Et Michelle, qu'est ce qu'elle devient ? ??? ???
Et Michelle, qu'est ce qu'elle devient ? ??? ???
elle va tourner avec Woody Allen!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et Michelle, qu'est ce qu'elle devient ? ??? ???
elle va tourner avec Woody Allen!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ben si le film est annulé non ! Si... ? Elle reste quand même dans le casting du nouveau film ?
Le nouveau projet sera complètement différent du projet parisien, avec une toute nouvelle distribution, mais la même équipe de production soitLetty Aronson, Stephen Tenenbaum et Gareth Wiley.
Le nouveau projet sera complètement différent du projet parisien, avec une toute nouvelle distribution, mais la même équipe de production soitLetty Aronson, Stephen Tenenbaum et Gareth Wiley.
Ben je sais pas, moi je lisais l'article c'est tout...
Un film sur Bob Dylan pourrait être tourné à Montréal
La liste est impressionnante: Heath Ledger, Christian Bale, Richard Gere, Cate Blanchett, Julianne Moore, Michelle Williams, Charlotte Gainsbourg. Ces gros noms du cinéma pourraient venir à Montréal, cet été, pour tourner un film sur Bob Dylan.
http://www.objectif-cinema.com/article.php3?id_article=4178
Un article de fond sur BBM, contestable peut-être, mais passionnant, tant sur le plan de l'analyse du film que de celle de la société. Salut à tous!
Merci les amis, çà faisait longtemps que cette page dormait ;)
Merci les amis, çà faisait longtemps que cette page dormait ;)
Alors pour fêter ça (et pour les nuits d'insomnie...) un autre lien, plus personnel (c'est le mien!)
http://melanographe.blogspot.com/
le sujet est sans surprise (BBM!), l'approche est psychanalytique... nobody's business but ours
Je poste ici cette nouvelle qui vous apportera du bonheur, j'en suis sur:
"France (Culture)
Succès du «Secret de Brokeback Mountain» en DVD
Le DVD Le Secret de Brockeback Mountain, commercialisé depuis le 19 juillet dernier, a été n°1 des ventes pendant trois semaines. D'après l'entreprise Pathé, productrice du DVD, «c'est un vrai succès, on a eu un très bon démarrage sur deux semaines suivi d'une rupture de stocks, ce qui est rare. C'est sans doute grâce à une campagne de communication le plus neutre et grand public possible.» Cette semaine, le film d'Ang Lee est à la neuvième place, derrière Le Pirate des Caraïbes et King Kong. L'édition simple du Secret de Brockeback Mountain a été en tête des ventes d'après le classement des magasins Fnac avec plus de 7.150 exemplaires vendus les deux premières semaines, soutenue par la version Collector vendue à 2.566 exemplaires. Le succès du film en salles a été mondial. Et ne cesse donc de se confirmer. Ang Lee avait obtenu le Lion d'or 2005 à la Mostra de Venise.
par Charlotte Bourgeois"
Moi j'ajoute...vive la France!! O0
P.S. Je poste le lien du classement: http://www.fnac.com/Label/MeilleuresVentesVideos.asp?NID=2074823&RNID=%2D3&SID=60be564a%2Da382%2D05cd%2D23b4%2Dc96d61ecbccd&Origin=rodin&OrderInSession=0&UID=0c6ac45da%2D4339%2D68ef%2Dc66b%2Dbf6dcdad0259&TTL=190820061152&SearchType=LABELSEARCH&LabelId=2074823&SubjectId=3&bl=HGACven3
This is mine, the one I posted on Canoe.
Brillant, sensible, tragique. Du cinéma très intelligent, déjà pour moi un classique du 7e art. Bravo Ang Lee! De cet excellent scénario dont personne ne voulait, il en a tiré un pur bijou. Bravo à toute l'équipe. Les acteurs sont tous excellents (Heat Ledger est miraculeux), la photographie géniale, la trame sonore simple et très belle. Ce film et sa musique me hantent depuis que je l'ai vu. En passant, çà m'a réconcilié avec la musique country... faut le faire! Le jour où je l'ai vu, miracle... la salle était des plus receuillie et silencieuse, c'est bon signe. Enfin, c'est très réducteur de qualifier ce film de "western gay", allez le voir les yeux et le coeur grand ouverts, à mon humble avis, un grand chef d'oeuvre du cinéma de ce 21e siècle. J'irai le revoir.
10/10
28-12-2005 - Pierre - âge :(36-49)
A mon avis, tu a bien fait à le poster et personnellement je t'en remercie Pierre.
Je crois, de ma part, qu'il y a profondément de la vérité en ce qu'il essaie de nous
faire comprendre...une haute sensibilité chiffonnée et broyée par le système des étoiles
hélas pas celles qui brillent dans le ciel car lui c'était une de ces dernières... :-\\
Une étoile qui brillera ailleurs pour toujours O0
Oui...la mort l'a rendu éternel comme l'amour entre Ennis et Jack.....
Heu, puis je suggérer le chat français les amis ???
Merci! ^f^
Mais entre les prises, il était lui-même, un garçon formidable qu'il était très facile d'aimer.»
Une sacrée belle décennie
Choisir 10 films parmi les quelques milliers visionnés en 10 ans? Vous voulez rire? Mais puisque vous insistez, allons-y. On révise nos notes, on ressort toutes nos listes. On pense à ces oeuvres phares que nous ne nous lassons jamais de revoir. On retient des titres, on en élimine d'autres. C'est souvent déchirant. Et on accouche finalement de cette liste. Du coup, l'envie de revoir tous ces films se manifeste. Là, tout de suite. Quoi qu'on en dise, nous avons eu droit à une sacrée belle décennie de cinéma.
1. Brokeback Mountain d'Ang Lee (2005) :clap: